Bandeau du spectacle d'Olivier Giraud - “HOW TO BECOME A PARISIAN IN ONE HOUR ?”

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Dou you spique Parisien : Un drôle de spectacle sur la vie à Paris en Anglais

Le Monde

Ca commence par la Marseillaise et se termine par une remise de diplôme. Entre-temps, Olivier Giraud apprend à son public, en anglais avec un accent "frenchie" à couper au couteau, à se comporter comme "un vrai habitant de Paris", dans son premier spectacle donné à la Main d’Or.

Baptisé "How to become a Parisian in one hour ?" (Comment devenir Parisien en une heure ?), ce one-man show s’amuse des travers des Parisiens dans huit domaines, tels que le shopping, l’attitude dans le métro et la sexualité, décryptés en autant de leçons.

Dans la salle, le public, majoritairement parisien mais composé aussi de quelques touristes anglophones, est invité à interagir avec l’humoriste d’origine bordelaise de 32 ans, d’une énergie débordante pendant un peu plus d’une heure passée à chanter, danser, sautiller..."Quand je vivais aux Etats-Unis, les Américains m’ont beaucoup fait rire par rapport aux Français. Ca a été un vrai choc culturel. Je me suis alors dit que j’allais faire un spectacle pour les étrangers et les touristes à Paris, pour qu’ils comprennent ce qu’est le Parisien", raconte à l’AFP Olivier Giraud, qui a auparavant été manageur dans un restaurant gastronomique en Floride.

Intégralement en anglais, à l’exception de quelques interjections en français, le spectacle est intelligible à tous, y compris ceux n’ayant que de très vagues notions de cette langue.

"Je pensais attirer plus de touristes mais, en réalité, il y a 60% de Français, 30% d’expatriés et 10% de touristes en moyenne. Comme quoi, les Parisiens aiment bien rire d’eux-mêmes", explique Olivier Giraud.

Vendeuses odieuses dans les magasins de vêtements, filles aguicheuses en boîte de nuit, chauffeurs de taxi insupportables... L’éventail de personnages qu’il parodie est large mais il parvient le plus souvent à éviter l’écueil de la caricature trop lourde. Au cours d’une petite introduction, il déboule vêtu d’une salopette bleue et d’un béret, un camembert dans la poche, avant de revenir à une allure plus conventionnelle, avec une chemise et un pantalon noirs sobres qu’il ne quitte plus ensuite.

"Je voulais évacuer les stéréotypes dès le début. Le Français avec son béret, son vin, son fromage, qui en plus ne se lave pas... C’est une façon ensuite de parler des vrais Parisiens, tels qu’on les croise tous les jours", souligne l’humoriste.


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